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dimanche 24 octobre 2010

Le Barbier de Séville



de Beaumarchais, Hachette Bibliolycée 17, 239 pages incluant les commentaires

Figaro, barbier de Séville croise par hasard le Comte Almaviva, pour lequel il travaillait. Figaro aide celui-ci à délivrer et épouser Rosine de laquelle il s'est épris. Évidemment, l'acariâtre docteur Bartholo retenant sa précieuse pupille est pris au piège, arraché à ses mauvaises intentions, et le mariage entre les deux amants a finalement lieu.

C'est une comédie faite de passages cocasses (citons à titre d’exemple le vacarme que génère Figaro en laissant tomber le nécessaire à raser afin d’attirer Bartholo dehors) ainsi que de scènes romantiques qui se déroulent derrière le dos du docteur. Les personnages, notamment le Compte et Figaro font preuve d’astuce, en prenant diverses apparences par exemple.
Malgré quelques pages qui m’ont paru quelque peu difficiles (allusions au Comte qui change régulièrement de costume et à la scène finale où tous les personnages se retrouvent), j’ai bien apprécié ce livre.

De plus, j’ai vu « Le nozze di Figaro » (Les noces de Figaro), opéra bouffe de Mozart en quatre actes, chanté en italien.
La musique ainsi que les voix sont superbes. 
Les costumes, magnifiques, sont typiquement espagnols. Les servantes sont vêtues de robes grises, blanches et kaki (même couleurs pour les servants), quelque peu décolletées. La plus vieille des servantes, les personnages de la justice ainsi que Bartholo revêtent des habits noirs inspirant peu confiance, tandis que le Comte  - en veston et hauts de chausses ou bottes pour sa tenue de chasse beige- et sa femme sont habillés de blanc, mettant l’accent sur leur haut rang.
Les décors sont sobres, bien représentatifs du contexte de la pièce, faits de parois gris pâle de style classique sur rails, ce qui leur permet d’avancer ou de reculer sur la scène. L’effet de profondeur confère de l’espace à la scène. Tout d’abord, le public aperçoit une petit pièce représentant la chambre de  Figaro, ensuite une grande chambre – les appartements de la Comtesse - avec plusieurs portes et fenêtres ainsi qu’un grand lit, puis une pièce neutre avec plusieurs sièges et une grande fenêtre donnant sur un bois, qui constituera le dernier décor.

Figaro désire épouser Suzanna, son amante, une servante. Le Compte fait la cour à cette dernière, ce qui attriste sa femme la Comtesse (Rosine), également courtisée par le petit page Cherubino. Le Comte souhaite demander la main de Suzanna et donner sa plus vieille servante (qui s’associe à Bartholo) en mariage à Figaro. Bartholo et cette servante s’avèrent être les parents de Figaro, qui finit par épouser Suzanna. 

14/20

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